C’est la nouvelle série dont tout le monde parle et on comprend vraiment pourquoi. Normal People c’est l’adaptation du best-seller du même nom de Sally Rooney.
C’est un pur produit irlandais, fait par et avec des irlandais. Non seulement on craque pour leur accent magnifique mais surtout, on tombe directement amoureux des deux acteurs principaux : Daisy Edgar-Jones et Paul Mescal. Ils interprètent leur rôle avec une justesse incroyable, sont remplis de sensibilité et nous embarquent dans leur voyage sans aucune difficulté.
Malgré la tendance aux séries d’action, policière ou de science-fiction, Normal People sait tout de même nous rendre accro. L’histoire est simple tout en étant compliquée. Simple, car il s’agit d’une seule histoire d’amour qui s’étend sur plusieurs années. Mais compliquée pour la relation qui unit les deux protagonistes, Marianne et Connell.
Vous l’aurez compris, il s’agit d’une série romantique. Les garçons ne fuyez pas tout de suite, car on ne peut pas résumer cette série à ce seul adjectif. Tout le monde peut y trouver son compte au fil des épisodes. Rebondissements après déceptions après espoirs, on ne s’ennuie jamais. C’est au final l’histoire de deux personnes qui sont faites l’une pour l’autre mais qui ne se retrouvent jamais au bon moment au bon endroit. La frustration nous envahit rapidement car il manquerait seulement un peu de courage, d’honnêteté, mais principalement de confiance en soi pour que ses deux tourmentés réussissent enfin à construire une relation durable. Mais ce sont en partie ces frustrations que l’on éprouve qui nous font continuer, épisode après épisode.
Marianne et Connell, malgré les difficultés, vivent une histoire d’amour inconditionnelle, qui dure à travers le temps, du lycée aux études supérieures. Ce passage à l’université est également important. La série montre parfaitement qu’il s’agit d’un moment où certains peuvent se réinventer et enfin devenir eux-mêmes.
Évoquer Normal People en ne parlant que de l’histoire d’amour ne serait pas juste. Ce que j’ai préféré dans cette série c’est la vulnérabilité de Connell. Très rarement dans les séries nous avons la chance de voir un homme dans le rôle d’une personne sensible, capable de pleurer. Un message très important est passé dans l’épisode où Connell va consulter la psy de sa fac. J’estime que ce passage est à notifier parce que pour les jeunes, l’appel à des professionnels est bien trop marginal, alors que plusieurs structures, dont les facultés, proposent des consultations gratuites. La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique et il ne faut pas hésiter à se faire aider. C’est donc un des messages transmis à travers cette série : il n’y a pas de honte à parler de ses émotions.
L’autre big up que je me dois de faire, c’est à la mère du personnage principale. La mère de Connell est absolument géniale, une mère qu’on rêverait tous d’avoir. Elle est ouverte d’esprit, aime son fils de tout son cœur mais n’hésite pas non plus à prendre parfois le parti des autres pour lui ouvrir les yeux. On adoooore !
J’en suis tellement passionnée que je pourrais continuer longtemps à en parler. Mais le but n’est pas de vous spoiler ! Je ne suis d’ailleurs pas la seule à en être tombée amoureuse. À travers le monde entier, les critiques s’unissent et les récompenses pleuvent. Une page Instagram a même été dédiée au collier que porte Connell qui fait fureur.
Si on avait un seul reproche à faire à cette série, c’est qu’elle est trop courte. Et quand on la finit on voudrait ne jamais l’avoir regardée pour pouvoir la découvrir une nouvelle fois. Je n’exagère pas, la photographie, la musique, l’ambiance générale de cette série sont parfaites. Cela représente bien le phénomène Normal People, à savoir une passion instantanée pour tout ce qu’elle représente et tout ce qu’elle incarne.
Flo.
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