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Play, un film sur ta propre vie

Je sors tout juste du cinéma, je suis vite rentrée, car j’avais vraiment envie de vous parler de ce film. Play c’est l’histoire de Max (incarné en partie par Max Boublil), un jeune qui pour Noël va recevoir une caméra. Pendant 25 ans de sa vie, il va filmer son entourage et tous ces moments de vie qui comptent. Il emmène sa caméra de partout, et en toute circonstance, même quand il ne faudrait pas. On s’attache rapidement à ses potes, à sa famille. On a l’impression de connaître les personnages. Au-delà de ça, on se reconnaît dans l’histoire en général


Avant de commencer, il faut parler du casting qui est fou. Du collège à l’âge adulte, les personnages se ressemblent vraiment, on a l’impression que le film a lui-même a été tourné en 25 ans et qu’on observe les protagonistes grandir. C’est surtout vrai sur les personnages de Max et Emma. Emporté par Max Boublil, Alice Isaaz, Noémie Lvovsky et Alain Chabat entre autres, ce film est une comédie, à la fois touchante et universelle.



© Gaumont Distribution


Pour ceux qui n’ont pas vu ce film, je vous le conseille fortement. Non pas parce qu'il s'agit d'un film engagé, ou historique, mais parce que c’est un film qui fait du bien. Il fait du bien parce que c’est une rétrospective de pleins de moments qu’on a tous plus ou moins vécus. On se souvient tous des parties d’action ou vérité entre potes au collège (où le seul gage qui revient à chaque fois, c’est le bisou). Et puis alors on ne parle même pas de ces belles têtes de vainqueurs d’ados prépubère, avec la frange, l’appareil dentaire et les boutons. On rit beaucoup de revoir ces moments, sûrement parce qu’on s’identifie tellement. Même tes parents peuvent se voir dedans, c’est un film universel.


Le film ne s’arrête pas à l’adolescence, il continue vers la vingtaine, où on demande à être pris au sérieux parce qu’on est majeur, mais qu’en réalité, on reste des ados attardés. Là, les actions-vérités sont remplacés par une soirée en boîte, par un voyage entre potes dans une auberge de jeunesse ou encore le Nouvel An. Pour ceux qui sont nés autour de 1999 comme moi, je ne sais pas vous, mais je regrette de ne pas avoir connu la coupe du monde de 1998, ou le passage à l’An 2000. On a nos propres dates phares, mais celles-là avaient l’air quand même oufs !



© Gaumont Distribution


De plus, quand on prend un peu de recul sur l’histoire, on se rend compte que l’image a aussi un place importante dans ce film. Au fur et à mesure des années, la qualité de vidéo de la caméra évolue. On passe du caméscope à l’IPhone. Au fond, nos objets font aussi partie de notre évolution (mon père m’a quand même demandé l’autre jour de mettre la musique sur ma « baffe » ! On dit enceinte papa, enceinte !).


Ce qui m’a marquée aussi, ce sont les musiques. Rien que la musique du film « You are my high » (Demon) qui te met tout de suite dans l’ambiance. Mais surtout, toutes ces chansons iconiques des années 90-2000, et on ne parle pas de « Wonderwall » (Oasis) !


La seule chose que je pourrais dire de moins positive sur ce film, c’est sa longueur. Il met du temps à démarrer, mais une fois qu’on est pris dedans, on ne veut plus que ça s’arrête. Et même si Play nous montre tout ce qu’on attendait de ce film, même s’il n’y a pas de plot twist énorme, c’est efficace, et on en ressort touché et nostalgique. Outre ça, il nous donne envie de sortir nos téléphones et de filmer quelques instants de notre vie pour les regarder plus tard.


Flo.


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